Nous sommes habitués à trouver presque tout ce que nous cherchons sur Internet. Il semble qu’aujourd’hui, nous ne pourrions pas vivre sans tous les contenus disponibles en ligne. Et, surtout, beaucoup d’entre eux sont gratuits. Actuellement, nous pouvons lire les nouvelles, regarder des vidéos, nous orienter grâce aux cartes, effectuer des transactions bancaires en ligne… Mais y a-t-il un prix à payer pour tous ces services ? Oui, c’est vrai, nous payons notre abonnement téléphonique, mais, à part cela, rien de plus ?
Bien sûr qu’il y a un prix. Même si nous ne nous en rendons pas toujours compte, nous payons avec notre vie privée. Et c’est un point que beaucoup de personnes souhaitent changer. Cependant, cela n’est pas facile, car les entreprises qui détiennent la majeure partie du pouvoir sur le web sont celles qui profitent le plus de nos données personnelles. Pour un changement significatif, Internet devrait franchir une nouvelle étape évolutive avec de nombreuses innovations. C’est précisément ce que représente la nouvelle génération du Web : le Web 3.0.
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Perspective historique
Malgré l’importance de ce grand pas en avant, il est rare d’entendre parler du Web 3.0. Peut-être dans certains domaines spécifiques ; par exemple, lorsque nous lisons qu’une plateforme de crypto-monnaies est parmi les plus utilisées du Web 3.0, comme mentionné dans cette Bitget crypto avis. Ainsi, pour beaucoup, cela reste un mystère. La meilleure façon de l’expliquer est de commencer par un peu d’histoire. Beaucoup se souviendront qu’à la fin des années 90, nous avons commencé à accéder au web. Nous pouvions visiter des sites internet, mais ceux-ci étaient très simples et ne permettaient que la consultation du contenu ; autrement dit, il n’était pas possible d’interagir ou de participer activement sur ces sites.
C’est pourquoi il y a eu une grande avancée lorsque nous avons commencé à apporter nos propres contenus et opinions. Ce fut l’avènement des forums et des blogs. Internet avait évolué. Et cette évolution a été baptisée Web 2.0. C’est l’internet que nous connaissons aujourd’hui et que nous utilisons encore. Non seulement il intègre des éléments multimédias et est plus performant, mais il permet également une participation accrue des utilisateurs. Son exemple le plus frappant est celui des réseaux sociaux, où les utilisateurs partagent du contenu et interagissent entre eux. Toutefois, ce web moderne présente un problème : les internautes n’ont aucun contrôle sur la toile ni sur leurs propres données personnelles. Serait-il temps pour une autre évolution ?
Qu’est-ce que le Web 3.0 ?
C’est la nouvelle génération d’Internet, actuellement en phase de déploiement. Son principal objectif est de décentraliser le web, en réduisant le pouvoir des grandes entreprises technologiques, afin de le redonner aux utilisateurs. Au lieu de stocker toutes les informations sur des serveurs centraux, elles seront réparties sur un immense réseau d’utilisateurs. Pour y parvenir, une technologie appelée Blockchain est utilisée, que certains lecteurs reconnaîtront, car elle a permis le fonctionnement des crypto-monnaies, précisément dans le but de décentraliser le système financier. La chaîne de blocs permet d’enregistrer et de stocker toutes les informations de manière sécurisée et transparente.
Ainsi, les données ne peuvent pas être altérées et leur accès est restreint, empêchant ceux qui veulent les exploiter à leur profit d’y parvenir. L’utilisateur aura un bien meilleur contrôle sur sa vie privée. En outre, comme cette technologie est très efficace, elle réduit le nombre d’intermédiaires, ce qui signifie que moins d’entreprises auront accès aux données, et les coûts des transactions seront modérés. En plus de la Blockchain, le Web 3.0 utilise également l’intelligence artificielle, ce qui le rend plus rapide et plus performant.
Avantages du Web 3.0
Grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle, cette nouvelle génération offre de nouvelles possibilités, comme comprendre le contexte des contenus, identifier des éléments multimédias ou effectuer des recherches personnalisées. Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles elle est également appelée Web sémantique. Ce sera également un réseau beaucoup plus accessible, auquel nous pourrons nous connecter depuis n’importe quel appareil. L’un de ses principaux avantages est l’utilisation de logiciels libres, ce qui augmentera la compatibilité et permettra de produire davantage de contenus à moindre coût.
En fait, l’idée principale est de parvenir à une démocratisation du réseau : un internet pour tous, avec plus de liberté, plus de participation et sans censure. Cet objectif aurait pu sembler presque impossible il y a quelques années, mais aujourd’hui, avec la Blockchain et l’intelligence artificielle, il semble beaucoup plus proche. Par ailleurs, comme cette nouvelle génération tire parti de ces technologies, elle est aussi mieux préparée pour les environnements les plus avancés, tels que la réalité virtuelle et son futur, le Métavers. Ce nouveau réseau ambitionne d’être plus moderne et de connecter toutes les personnes, tout en préservant la confidentialité et le contrôle de nos informations.
Pourquoi sera-t-il plus libre ?
Il est clair qu’il s’agit d’un projet très ambitieux, en partie parce que l’environnement en ligne a aujourd’hui un impact direct sur presque tous les secteurs de la société, y compris le secteur financier. Le Web 3.0 souhaite offrir plus d’alternatives pour nos finances, en renforçant les FinTech et en donnant plus de place aux crypto-monnaies. Cela signifie multiplier les alternatives et réduire l’influence des grandes entreprises. Cet objectif peut être transposé à de nombreux autres domaines, et ainsi, il devient plus facile de comprendre pourquoi ce nouveau web cherche à accroître notre liberté.
Si nous décentralisons son fonctionnement, il sera plus difficile de faire apparaître la censure. Si les intermédiaires sont éliminés, les coûts seront réduits et davantage de créateurs auront accès à des clients potentiels. Si les logiciels sont libres, plus d’applications apparaîtront et nous aurons davantage de choix. Si plus de personnes peuvent accéder et participer, nous disposerons de bien plus d’opinions et d’informations libres.
Cette transformation est déjà en cours, mais bien entendu, le processus n’est pas aussi rapide que nous le souhaiterions. Il est estimé que le Web 3.0 ne sera entièrement opérationnel qu’à la fin de cette décennie. Ce ne sera pas un changement instantané : son déploiement est progressif, et nous verrons de plus en plus de sites web et d’applications fonctionner dans cet environnement. Mais ce qui est important, c’est que le changement a déjà commencé. Et il est né des internautes eux-mêmes, comme une grande initiative pour défendre leurs propres droits.