Le président peut-il licencier le vice-président ?

Un système de freins et contrepoids est utilisé par le gouvernement américain pour empêcher une personne d’accumuler un pouvoir déséquilibré. Le vice-président est le commandant en second du président en ce qui concerne la branche exécutive du gouvernement. Le président peut-il licencier le vice-président ? découvrons-le.

Le président peut-il licencier le vice-président ?

Après les primaires, au cours desquelles les électeurs choisissent leur alliance préférée, le président choisit son colistier. Que se passe-t-il si le vice-président ne s’acquitte pas de ses fonctions à la satisfaction du président ?

Non, le vice-président ne peut pas être révoqué par le président. Le vice-président a une bonne sécurité d’emploi tout au long de son mandat en tant que fonctionnaire choisi par le peuple, en supposant qu’il ne soit pas impliqué dans un scandale.

Bien que le vice-président ne puisse pas être officiellement démis de ses fonctions, le président peut l’exhorter à démissionner ou exhorter le pouvoir judiciaire à enquêter sur d’éventuels motifs de destitution. Si un vice-président commet des crimes contre la nation, il pourrait être destitué.

Quel est le rôle du vice-président?

Dans le cas où le président est incapable de s’acquitter de ses fonctions, le vice-président des États-Unis doit être prêt à intervenir à tout moment. Cela peut se produire à la suite du décès, de la démission, d’une incapacité temporaire du président ou si le vice-président et la majorité du cabinet déterminent que le président n’est plus capable d’assumer ses responsabilités.

En cas d’égalité, le vice-président, qui est également président du Sénat américain, a le vote décisif. Il est rare que le vice-président préside vraiment le Sénat, sauf pour les votes décisifs. Au lieu de cela, le Sénat choisit un membre parmi ses propres rangs, généralement un membre junior du parti majoritaire, pour diriger le Sénat chaque jour.

Comment un président quitte-t-il ses fonctions ?

Après avoir pris ses fonctions, le Président est en fonction pour une période de cinq ans. En adressant une lettre de démission au Vice-Président, celui-ci est libre de quitter son poste à tout moment.

Qui peut renvoyer le vice-président ?

Un vice-président peut être démis de ses fonctions par de nombreux moyens, mais il ne peut pas être « licencié ». Le président et le vice-président sont tous deux susceptibles de destitution.

La Constitution accorde au Congrès le pouvoir de destituer et de destituer le président, le vice-président et d’autres autorités civiles fédérales dans le cadre de deux procédures distinctes pour trahison, corruption et autres crimes et délits graves. Le premier se produit à la Chambre des représentants, où les articles de destitution sont approuvés par un vote à la majorité simple, destituant le vice-président. Le Sénat est le lieu de la deuxième procédure, le procès de destitution. Une condamnation sur l’un des articles nécessiterait un vote à la majorité des deux tiers, destituer le contrevenant de ses fonctions et éventuellement lui interdire de se présenter à nouveau aux élections.

Il faut un vote à la Chambre et une majorité des deux tiers au Sénat pour révoquer un vice-président ; c’est un processus désordonné, mais cela ferait un divertissement intéressant.

Qui le président peut-il licencier ?

Lorsque les dirigeants exécutifs sont démis de leurs fonctions, les présidents disposent toujours d’un pouvoir discrétionnaire considérable. Dans Bowsher c. Synar (1986), la Cour suprême a déclaré que le Congrès ne pouvait pas établir un organe administratif doté uniquement de fonctions exécutives tout en conservant un contrôle total sur la révocation des membres. Dans des jugements ultérieurs, la Cour suprême a conclu que le Congrès ne pouvait pas limiter de manière déraisonnable le pouvoir du président de révoquer des personnes de postes qui interfèrent directement avec sa capacité à s’acquitter de ses fonctions constitutionnelles.

En fin de compte, la capacité du président à licencier des dirigeants peut être moins dépendante des règles statutaires que de la manière dont la politique est menée au quotidien. Les décisions des présidents sur l’opportunité et le moment de licencier les dirigeants et sur l’opportunité de leur permettre de rester en fonction sont fortement influencées par les dirigeants du Congrès, les groupes d’intérêt et l’opinion publique.

Conclusion

Le vice-président a une bonne sécurité d’emploi tout au long de son mandat en tant que fonctionnaire choisi par le peuple, en supposant qu’il ne soit pas impliqué dans un scandale. Bien que le vice-président ne puisse pas être officiellement démis de ses fonctions, le président peut l’exhorter à démissionner ou exhorter le pouvoir judiciaire à enquêter sur d’éventuels motifs de destitution.

Selon la Constitution, le Congrès a le pouvoir d’évincer le président, le vice-président et d’autres autorités civiles fédérales pour trahison, corruption et autres infractions graves.

Questions fréquemment posées

  • Qui a le pouvoir de destituer le président pour mauvaise conduite ?

Le Sénat est le seul tribunal à mener des procès en destitution, tandis que la Chambre des représentants a le pouvoir exclusif de révoquer un fonctionnaire de ses fonctions. La possibilité de destituer quelqu’un ne permet que sa destitution, mais elle offre également un moyen de l’empêcher d’occuper à nouveau un autre poste.

  • Comment le président peut-il démissionner de son poste ?

Le mandat du Président commence le jour de sa prestation de serment et dure cinq ans. Il peut remettre à tout moment une lettre de démission au Vice-président pour démissionner de son poste.

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